Bon ben ce matin c'était la philo pour moi ^^.
je vous donne les sujet ?
aller, j'y vais:
en 1: "Est-il absurde de désirer l'impossible ?"
en 2: "Y a-t-il des questions auxquelles aucune science ne répond ?"
en 3: le Texte:
Expliquer le texte suivant :
Les affaires générales d’un pays n’occupent que les principaux citoyens.
Ceux-là ne se rassemblent que de loin en loin dans les mêmes lieux ; et,
comme il arrive souvent qu’ensuite ils se perdent de vue, il ne s’établit pas
entre eux de liens durables. Mais quand il s’agit de faire régler les affaires
particulières d’un canton par les hommes qui l’habitent, les mêmes individus
sont toujours en contact, et ils sont en quelque sorte forcés de se connaître et
de se complaire.
On tire difficilement un homme de lui-même pour l’intéresser à la
destinée de tout l’État, parce qu’il comprend mal l’influence que la destinée de
l’État peut exercer sur son sort. Mais faut-il faire passer un chemin au bout de
son domaine, il verra d’un premier coup d’oeil qu’il se rencontre un rapport
entre cette petite affaire publique et ses plus grandes affaires privées, et il
découvrira, sans qu’on le lui montre, le lien étroit qui unit ici l’intérêt particulier
à l’intérêt général.
C’est donc en chargeant les citoyens de l’administration des petites
affaires, bien plus qu’en leur livrant le gouvernement des grandes, qu’on les
intéresse au bien public et qu’on leur fait voir le besoin qu’ils ont sans cesse
les uns des autres pour le produire.
On peut, par une action d’éclat, captiver tout à coup la faveur d’un
peuple ; mais, pour gagner l’amour et le respect de la population qui vous
entoure, il faut une longue succession de petits services rendus, de bons
offices obscurs, une habitude constante de bienveillance et une réputation
bien établie de désintéressement.
Les libertés locales, qui font qu’un grand nombre de citoyens mettent du
prix à l’affection de leurs voisins et de leurs proches, ramènent donc sans
cesse les hommes les uns vers les autres, en dépit des instincts qui les
séparent, et les forcent à s’entraider.
TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique
Voilà bonne chance pour le bac de français