Messages : 354 Date d'inscription : 27/01/2008 Age : 33
Sujet: RP Bonnie cygnus Ven 24 Oct - 21:15
Eternity Production présente, les aventures de Bonnie.
Cygnusticut était paisible, trop paisible. Depuis trop longtemps déjà, ses habitants endormis glandaient, cultivant leur champs de Pavot. Ceci expliquant cela, cultiver le pavot est une chose, le consommer en est une autre. Après, il ne faut pas s'étonner que tous les habitants de cet état soient stones et ressentent une énorme satisfaction.
Le contexte étant mis en place, nous pouvons reprendre l'histoire là où nous l'avions laissée, c'est à dire, nulle part. Bonnie recherchait toujours, désespérément, son [s]sac à bière[/s] Clyde d'amour. On lui rapportait, parfois, des témoignages de ses braquages. Une fois dans un bar aussi mal famé qu'une crèche d'enfants junkies. Une autre fois dans un bar gay de la ville de Yuma, en Harry Zona (on reparlera de cette merveilleuse cité un peu plus tard). Les rumeurs étaient de plus en plus étranges. Mais, guidé par son amour, rien ne pouvait la stopper dans sa quête.
Elle finit par arriver dans une ville Française de la Louise-Anne, nommée, le petit Paris. Mis à part quelques Randoms, le rue principale était presque déserte. Le silence régnait et seule une lointaine clameur vint le briser. Bonnie se dirigea vers les cris de foule. Tous les habitants assistaient à un combat Pokémon/Warcraft aux abords du bourg. Le terrible OkTamer, troll de son état affrontait le terrible Pikachou, un type déguisé en Pokémon. L'enjeu du combat ? La direction de l'usine mimir lessive ! Pressée, Bonnie s'approcha, enjamba le ring et étala ces deux guignols avec son super fouet laser.
***** Minute pub ! (Il faut bien faire rentrer les sous, on est pas communiste) *****
Le joujou de Bonnie
Si toi aussi tu veux avoir [s]la classe[/s] l'air pas trop noob, comme Bonnie !
Si toi aussi, tu veux pouvoir dresser tes compagnons, à défaut de leur faire dresser la queue !
Si toi aussi tu veux battre les blancs en neige comme personne !
Le nouveau jouet laser hot wheels, toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus fort !
(Faudra penser à virer ce publicitaire. Même si ça colle bien, faut pas déconner sur le plagiat !)
***** Fin de la minute pub ! *****
Après avoir corrigé ces deux avortons comme ils le méritaient, Bonnie interrogea la foule pour avoir des renseignements. Le docteur du village, monsieur Bhoobz, lui fit une offre. Une vision paradisiaque (comprendre miss tee-shirt mouillé, sans tee-shirt) contre les renseignements qu'elle demandait. Le vieux docteur avait passé sa vie dans la célèbre grotte située derrière Yuma, à évacuer les pensées qui l'envahissaient (pensées obscènes bien évidemment). Bonnie lui répondit par un vent astronomique.
Cette image ne vous parle pas ? (Normal en même temps, si vous vous y attendiez, vous n'êtes pas très malin) Il s'agit d'une représentation de la grande extinction venteuse. La légende raconte qu'un jour, Astro le BiG, après un bon repas (bartholomé et philibert, comprendra qui pourra...) expulsa une flatulence d'une intensité exceptionnelle. Le souffle généré, brûla l'Afrique, rendit la région de Tchernobyl inhabitable, forma les Alpes et surtout, fit s'éteindre le soleil pendant 3 jours.
***** Fin de l'instant culture *****
Bref, on s'égare ! Après avoir rembarré le vieux vicieux, Bonnie lui arracha par la force, les informations voulues. Le docteur pervers lui indiqua le bar, où on pourrait la renseigner. Elle se dirigea donc vers l'établissement en chantant une petite chanson. Pour les curieux, la chanson est la suivante:
P'tit clin d'oeil, l'ami Rémi.
Une fois la chanson fini, elle leva les yeux et pu lire l'enseigne "Au bar A Jeux". Elle passa la porte et fit un tour de la salle. Elle commença par aborder les clientes, sans succès. Puis, elle s'approcha du comptoir avec l'intention de se faire passer pour une femme Russe en visite dans le coin. Le Barman, un homme au visage pourpre, la salua. Ce dernier lâchait des jurons à la pelle, exagérant chaque parole et passait son temps à appeler son chat "minou, minou !". En somme, il en faisait des tonnes ! Nul doute qu'il finirait chat restricted dans peu de temps...
Bonnie lui demanda s'il avait vu son homme (ou sa femme, on vérifie encore...). Tony (le barman) proposa un jeu: chacun racontait une blague, le gagnant aurait droit à une faveur. Celui-ci commença:
- Sais tu quand tu as trop joué à OGame ? Non ? Et bien c'est quand tu te fais refuser à l'entrée d'une boîte de nuit sous prétexte que tu es mineur alors que tu vois passer tous les autres, prêts à raider de la meuf !
Notre héroïne (pas celle des pavots !), consterné par cette blague foireuse lui rétorqua:
- Les blagues les plus courtes sont les meilleures. Il vaudrait mieux pour toi que tu répondes si tu ne veux pas que ton entre-jambe devienne la meilleure blague du monde.
L'homme, apeuré par la présence, à l’extérieur, du cercueil et préoccupé par... fin voilà quoi, cracha le morceau au lieu de sa rage habituelle. Les dernières nouvelles étaient alarmantes. Clyde, retenu prisonnier par un robot tueur baptisé E-zokha. Le tas de ferraille le saoulait en permanence pour l'obliger à rester cloué au lit. Le calvaire était d'autant plus intense que la connexion qui liait d'ordinaire les amants ne filtrait pas dans la cellule. Clyde, tel la princesse au petit pois, était contraint de dormir sur un lit dont le matelas était piégé avec des pâtes crues. Ainsi installé, il devait supporter le robot qui ne cessait de se plaindre de ses amis (error system !).
Sachant à présent où elle devait aller, Bonnie remonta sur Ranlar-Jean, son poney fiat 500. Cependant, il lui fallait des sous pour accomplir son voyage. C'est pourquoi, elle attaqua la banque Berlin, brûla le Riche-tag et lava son linge sale avec la porte de Brandt-Bourre.
Photo de la porte de Brandt-Bourre !
Master
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Sujet: Re: RP Bonnie cygnus Dim 26 Oct - 1:31
L'horizon semblait s'éloigner d'autant qu'elle s'en rapprochait. Son véhicule avalait le ruban d'asphalte, sans fin, encore et encore. Le ronflement du moteur, depuis longtemps rôdé, attestait des longs kilomètres parcourus. Malgré cela, le décor ne changeait pas. Désert aride et dénué de vie, parsemé de buissons épineux battus par les vents et le sable. La radio crachait inlassablement, en boucle, les mêmes morceaux de musique jazz. Pensive, la conductrice semblait insensible et sourde aux accords diffusés.
Le regard fixé au loin, résignée, Rose poursuivait sa route. Cette dernière lui semblait longue et interminable. Depuis quand roulait-elle ? Elle avait perdu la notion du temps et il lui semblait que son périple datait déjà de plusieurs mois. Peut-être moins, sans doute plus. Elle ignorait même jusqu'à la date de cette nouvelle journée. Passé, présent, futur, autant de mots vides de sens pour elle. Son esprit embrouillé, avait oublié ce genre de détails futiles. Depuis qu'il l'avait quitté, le temps avait interrompu sa course et semblait suspendu.
Comme emprisonné, son esprit ne pouvait se détourner de ces sombres pensées. La solitude qu'éprouvait son âme torturée avait pris racine. Désormais murée dans cette prison de tristesse, Rose avait perdu tout goût à la vie. Dans son silence et sa solitude, elle n'entendait à présent que l'essentiel: le vide immense qu'il avait laissé en partant. Vide de sens, ainsi était sa vie à présent. L'amour comme butoir contre la solitude. Après avoir goûté aux joies de la passion, elle commençait à en saisir le sens. Tout cela lui rappelait un poème. Autrefois, elle n'en avait pas saisi les subtilités, mais le voile qui embrumait sa compréhension venait de se lever. Depuis peu, chacun de ces mots lui insufflaient des émotions qu'elle était en mesure de comprendre.
Spleen...
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Les fleurs du mal Charles Baudelaire...
Elle se laissa aller à ses rêveries, se perdant dans les méandres de ses souvenirs. Doux et agréables, ils se bousculaient. Chacun rappelant à son cœur des sentiments qu'elle croyait oubliés. Elle repensait aux moments passés auprès de l'être aimé, se délectant de chaque image qu'elle pouvait se remémorer. Son visage, furtivement, esquissa un sourire et elle se laissa happer par ses réminiscences, pour se perdre dans des limbes aussi douce que la soie.
Rose et lui courraient dans un champ d'asphodèles. Les fleurs argentées embaumaient l'air ambiant tout en reflétant les premiers rayon du soleil. L'astre doré pointait timidement au dessus des forêts de chênes, parsemant le ciel bleu de nuances pourpres. Le chant des oiseaux et le bruissement du vent dans les feuillages, était l'orchestre de ces grands espaces. Une apaisante et enchanteresse mélodie berçant la folle course des deux amants.
Courant main dans la main, le souffle court, ils ne cessaient de rire. Le sillage laissé dans les liliacées, comme seul témoin de leur passage, était aussitôt effacé par la douce brise de printemps. Une fois arrivés au milieu de la prairie, ils ralentirent leur course effrénée. Calme et volupté, tout était paisible. Ils allaient pouvoir reprendre haleine. Il se laissa tomber au sol et s'allongea les yeux rivés sur le ciel. Puis après un long soupir éclata d'un grand rire cristallin. Rose se coucha à ses côté tout en contemplant le visage rieur de son compagnon. Puis elle se blottit contre sa moitié et ferma les yeux avant de s'endormir.
Sa rêverie se brisa comme un éclat de rire. La dure réalité se rappelant à elle, Rose tirée de ce songe enivrant reprit conscience de sa situation. Celui qui la faisait vibrer n'était plus là et son absence envahissait à nouveau son horizon.
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